L’éveil d’une vocation
J’ai rencontré Esther à l’âge de 10 ans, une danseuse professionnelle égyptienne qui avait immigré au Québec. Au son de la musique arabe, elle se transformait en une véritable déesse. Ses mouvements étaient ceux d’une flamme et d’un ruisseau, ondulant à la chaleur de sa féminité. C’est avec ses enseignements que j’ai appris le baladi.
Étrangement, cette danse me paraissait très familière ー comme une sorte de retrouvailles avec un vieil amour. (Crois-le ou non, mais trois médiums m'ont dit sans me connaître que j'étais une danseuse de baladi dans une autre vie!)
Des années plus tard, Esther m’a avoué qu’elle avait vu sa relève en moi et c’est pourquoi elle m’avait prise sous son aile. Je portais le germe de cette danse qu’elle a arrosé de toute sa passion. Je lui voue une gratitude éternelle.
Le chemin de l’enseignement
Au fil des années, j’ai pu approfondir mes connaissances sur le pouvoir transformateur de cette danse ancestrale. J’ai développé ma propre approche pédagogique qui utilise le baladi comme véhicule d’évolution et de plaisir.
Aucun miroir, costume à paillettes, ni pression de performance. Plutôt que de voir la danse orientale comme un art de séduction ou de divertissement glamour, je la présente comme une découverte de soi.
Depuis, j’ai eu la joie d'enseigner à un grand nombre de femmes et de filles de tout âge dans une diversité de contextes. J’ai aussi accompagné des hommes dans leur désir d’habiter leurs bassins et leur principe féminin.
Ma mission, c'est de contribuer à l’expansion féminine pour élever l’état de conscience de l’humanité.
Voilà pourquoi j’ai fondé Orange Baladi.